Chirurgie du prolapsus : cœlioscopie ou voie basse ? - 16/10/08
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Résumé |
Objectif |
Comparer la tolérance et l’efficacité des abords cœlioscopique et vaginal dans le traitement complet du prolapsus avec prise en charge systématique des trois compartiments et renfort prothétique.
Patientes et méthodes |
Étude rétrospective de 154 patientes opérées d’un prolapsus comportant au moins une atteinte du troisième degré sur l’un des compartiments. La chirurgie voie haute était réalisée par cœlioscopie avec hystérectomie subtotale, double prothèse synthétique fixée au promontoire et douglassectomie. La chirurgie voie basse était réalisée avec hystérectomie, colpopérinéorrhaphie antérieure à l’aide d’une prothèse biologique fixée par voie transobturatrice, sacrospinofixation unilatérale et colpopérinéorrhaphie postérieure. Le suivi a été effectué à six mois, puis tous les ans.
Résultats |
La technique cœlioscopique nécessite un temps opératoire plus important, mais permet des suites plus courtes. La découverte de trois carcinomes conforte l’idée de l’intérêt d’une chirurgie utérine radicale chez ces patientes. La tolérance des prothèses par voie cœlioscopique est bonne. Les prothèses biologiques, mises en place par voie vaginale, offrent les mêmes avantages. Les résultats anatomiques, à moyen terme (30 mois), semblent plus favorables à la voie cœlioscopique qu’à la voie vaginale, ainsi que les résultats fonctionnels, mais ceux-ci restent à mieux évaluer.
Discussion et conclusion |
Les deux voies d’abord doivent coexister, idéalement sans se concurrencer mais plutôt en se complétant, car le taux global de récidives nécessitant un complément chirurgical, n’excède pas 2 %. Il est donc important que les chirurgiens du prolapsus aient une formation complète cœlioscopique et vaginale.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Abstract |
Objective |
To compare the safety and the efficacy of the laparoscopic and vaginal technique for the surgical management of pelvic organ prolapse, with systematic support of the three compartments and prosthetic reinforcements.
Patients and methods |
Retrospective study of 154 patients presenting a stage 3 or 4 prolapse on one of the three compartments. Laparoscopic procedures were performed with subtotal hysterectomy, double synthetic prosthesis attached to promontory, and douglassectomy. Vaginal procedures were performed with vaginal hysterectomy, anterior colporrhaphy with a hammock using porcine skin collagen implant fixed by transobturator passages, unilateral sacral colpopexy and posterior colporrhaphy. Monitoring was performed at six months and then annually.
Results |
The laparoscopic technique requires a more important operating time, but a shorter hospitalization. The discovery of three carcinoma reinforces the idea of the interest of uterine radical surgery in these patients. The tolerance of prostheses by laparoscopy is safe. The biological prostheses, introduced vaginally, offer the same advantages. The anatomical results in the medium term (30 months) seem more favorable to laparoscopy than transvaginal approach, as well as functional results but they still need to better evaluated.
Discussion and conclusion |
The two techniques must coexist, ideally without competing with each other but rather complementarily, as the overall rate of recurrence, requiring additional procedure does not exceed 2%. It is therefore important that surgeons, who support prolapse, have a good comprehensive training of the laparoscopic and vaginal techniques.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Prolapsus génital, Étude comparative ;Technique chirurgicale, Promontofixation, Chirurgie vaginale
Keywords : Pelvic organ prolapse, Comparative study, Surgical procedure, Sacrocolpopexy, Transvaginal surgery
Plan
Vol 36 - N° 10
P. 978-983 - octobre 2008 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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